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Projet éolien du Pla de Bouichet, commune de
Rouvenac
10/2005 : avis défavorable du commissaire
enquêteur...12/12/2005 refus du permis !
Une nouvelle demande de permis de construire a été déposée pour le projet
de centrale éolienne du plateau de Bouichet le 25 novembre 2004 et malgré
qu'aucun avis ne soit donné par la commune de Rouvenac concernant ce projet,
une enquête publique se déroulera à Rouvenac et à Fa du 31/05/2005 au
05/07/2005.
Le premier permis de construire de cette centrale a déjà été refusé le
13 décembre 2002 par Monsieur le Préfet de l'Aude pour les motifs ci-dessous
énumérés :
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Considérant que les terrains concernés sont situés dans une vaste
unité paysagère comportant divers éléments patrimoniaux,
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Considérant que le projet est en co-visibilité avec l'église de Brenac,
le château de Puivert et la tour de Fa,
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Considérant que de ce fait le projet est de narure à porter atteinte au
site, à l'intérêt des lieux avoisinants et aux paysages naturels (article
R.111-21 du code de l'urbanisme),
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Considérant que par son insuffisance sur les enjeux floristiques et
avifaunistiques, l'étude d'impact n'apporte pas de garanties suffisantes sur
l'absence de conséquences dommageables pour l'environnement (article R.111-14-2
du code de l'urbanisme),
Le permis de construire es refusé.
Le 13 décembre 2002, Le Préfet de l'Aude
Le nouveau projet prévoit l'installation d'une centrale éolienne comportant
6 machines d'une puissance unitaire de 1500 kw avec un diamètre du rotor
de 61,4 m et d'une hauteur de mât de 77 m (hauteur totale 107,7 m).
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Coordination de l'opération, maîtrise d'oeuvre : CEGELEC
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Maître d'ouvrage : société SODESE, filiale de SERIS
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Entrepreneur général CEGELEC D.R.S.O.
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Bureau d'études : Espace éolien développement
On assiste aujourd'hui à une érosion massive de la biodiversité directement liée aux activités humaines qui accélèrent le processus. Nous ne pouvons plus ignorer nos impacts sur le milieu naturel car il est fort probable que les perturbations engendrées auront des conséquences sur le bon fonctionnement des écosystèmes.
Si nous ne modifions pas nos pratiques, nous aurons éliminé à la fin du XXIème siècle, la moitié ou davantage des espèces animales ou végétales de la planète.
Si nous commençons aujourd'hui à percevoir les perturbations que l'homme engendre sur les écosystèmes, nous n'avons aucune idée de la valeur pour l'humanité de ce que nous perdons.
La fragmentation du paysage est l'une des plus sérieuses menaces pesant sur la biodiversité. L'appréciation des impacts ne doit pas se limiter aux espèces et espaces naturels protégés. Une attention particulière doit être accordée à la nature "ordinaire" qui fait le lien entre les espaces remarquables.
La fragmentation n'est pas un phénomène nouveau. Ce qui est inquiétant aujourd'hui, c'est à la fois l'échelle et la vitesse à laquelle s'opère cette fragmentation et la puissance des facteurs socio-économiques qui l'encouragent. La protection des seuls espèces et espaces protégés est insuffisante pour enrayer l'érosion de la biodiversité.
La biodiversité empêche un changement brutal de notre environnement en stabilisant le fonctionnement de l'ensemble des écosystèmes.
Nous sommes persuadés que l'implantation de cette centrale éolienne, sous le prétexte de préserver l'environnement de la planète, tout en détruisant un biotope unique et exceptionnel est inacceptable et n'est pas justifiable écologiquement.
Nous craignons,pour le projet du Pla de Bouichet, que l'impact en terme de perte d'habitat et de biodiversité soit insuffisamment pris en compte dans l'étude. Dans la décision finale il convient d'empêcher la destruction irrémédiable de cette biodiversité unique.
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